Maintenance ULM
Aerozach et Génération 912, spécialiste de la cellule ulm et des moteurs Rotax, collaborent et vous proposent un atelier de maintenance dédié aux ulm sur l’aérodrome de Blois — Le Breuil.
Profitez de notre service d’entretien périodique complet, couvrant à la fois le moteur et la structure de votre ULM.
En combinant nos compétences, nous vous offrons une expertise dans le domaine des avions légers de type ULM multiaxes.
La maintenance des ULM n’est certes pas assujettie à une certification officielle, mais chaque fabricant établit son propre plan de maintenance.
Il est donc de la responsabilité de chaque propriétaire et pilote de veiller à l’entretien de son ULM.
Nos spécialistes sont disponibles pour discuter avec vous et vous proposer des solutions de maintenance adaptées à vos besoins.
Nous entretenons déjà ces ULM :
- WT9 (à train rentrant)
- XL8
- Savannah
- Stampe SV4-RS
- Tétras…
Demande de maintenance ULM
La maintenance en ulm est-elle obligatoire ?
La législation n’impose pas d’entretien certifié sur les différentes catégories d’ulm, mais qu’en est-il réellement ? Le sujet est mainte fois abordé et les réponses sont parfois farfelues, car tout le monde y va de son avis. La réponse est pourtant simple : la maintenance de son ulm n’est pas facultative ! Cela mérite bien quelques explications.
Que dit la loi concernant la maintenance ulm ?
Pour couper court aux interprétations, il faut savoir qu’il existe bel et bien un arrêté officiel. L’article 12 de l’arrêté du 23 septembre 1998 sur les aéronefs ultralégers motorisés nous dit qu’ « un ULM doit être utilisé et entretenu conformément à son dossier d’utilisation ».
L’article 14, quant à lui, précise qu’ « un ULM ne peut être utilisé pour la circulation aérienne que s’il est apte au vol, c’est-à-dire si, à tout moment : […] L’ULM a été entretenu conformément à son manuel d’entretien. »
Aucune ambiguïté possible, les manuels d’entretien moteur et cellule sont là pour vous y aider et il y a donc obligation de s’y référer
Améliorer la longévité de son ulm
Si les constructeurs moteurs, tels que Rotax ou Jabiru, indique un potentiel moteur, ce n’est pas pour faire joli. Il s’exprime soit en heures de vol (potentiel horaire), soit en nombre d’années (potentiel calendaire). Il dépend de l’année et du numéro de série du moteur. Ce potentiel n’est pas le fruit du hasard, il est déterminé après toute une série de tests.
Cela implique que si elle reste déclarative, l’entretien relève donc de la responsabilité du commandant de bord.
Le passage par un atelier agréé n’est pas obligatoire, si vous avez l’outillage et les compétences nécessaires. Par contre, en cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à des spécialistes formés. Cela vous évitera bien des déboires qui peuvent être évités avec une maintenance à jour.
Augmenter les performances moteur
Le moteur, tout comme la structure d’un ulm, sont fortement sollicités. L’entretien permet de maintenir de meilleures performances. Ce qui représente un avantage indéniable en termes d’efficacité et de fiabilité. En effet, ces moteurs ulm sont spécialement conçus pour fournir une puissance optimale et une consommation de carburant réduite. Leur conception avancée garantit également une durabilité accrue, réduisant ainsi les risques de pannes coûteuses et les temps d’arrêt inattendus.
L’idéal est de tenir un carnet d’entretien à jour. Là encore, aucune obligation dans les formalités, mais c’est clairement une valeur ajoutée, en cas de revente par exemple.
Voler en toute sécurité
Au-delà de l’aspect réglementaire, c’est avant tout une question de bon sens, surtout si on souhaite voler en toute sécurité. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’embarquer dans un avion si vous saviez qu’il n’a pas été entretenu dans les règles de l’art. Pourquoi en saurait-il autrement lorsqu’il s’agit d’aéronefs ultra-légers ?
La maintenance régulière permet de s’assurer que toutes les pièces sont en bon état de fonctionnement, qu’aucune pièce n’est altérée et ne risque de vous lâcher au mauvais moment.
Les accidents ne sont jamais dus au hasard ou à « la faute à pas de chance ». C’est l’enchaînement de plusieurs facteurs qui mènent à la catastrophe, comme l’explique d’ailleurs très bien la théorie des plaques de (James) Reason. Vous savez, cette histoire de trous dans le fromage. Chaque plaque représente un élément à prendre en compte (météo, machine, facteurs humains…). Chacune de ces plaques, représentée sous forme de tranche de fromage, contient des failles. Lorsque les erreurs s’accumulent, que les trous s’alignent, c’est l’incident. Alors autant limiter les trous dans le gruyère au maximum en entretenant son ulm correctement !
En bref, la maintenance, si elle reste déclarative, n’en est pas moins obligatoire.
Effectuer l’entretien de son ULM n’empêche pas de garder sa liberté, mais vous assure de pouvoir continuer à voler longtemps et en toute sécurité. Vous pourrez ainsi profiter pleinement des joies de l’aviation légère en toute tranquillité.