Les différents types d'ULM
Aerozach propose des baptêmes de l’air et la préparation au brevet de pilote sur un ULM de classe 3, un petit avion ultraléger. En effet, il existe différentes catégories d’aéronefs ultralégers motorisés : six classes d’ulm plus exactement. De manière générale, l’appellation « ultraléger » correspond à des machines ayant une masse maximale au décollage de 330 kg pour un monoplace et de 500 kg pour un biplace (allant jusqu’à 525 kg si la machine est équipée d’un parachute de secours.)
La partie théorique du brevet de pilote ULM est d’ailleurs commune et valable pour les six classes d’ulm.
Classe 1 : les paramoteurs
Le paramoteur apparaît en Allemagne au début des années 80. Il est composé d’une voile de type parapente, d’un groupe moteur entouré d’une grille de protection et fixé dans le dos du pilote et d’une hélice. La voile est en tissu Polyester résistant aux intempéries et au vieillissement. Il se pilote à l’aide de deux poignées appelées « freins ». Le petit réservoir permet une autonomie de vol d’environ trois ou quatre heures. Sa vitesse dépend évidemment du type d’aile, mais se situe généralement autour de 45 km/h. Ses petites dimensions en font l’ULM le plus facile à transporter.
Classe 2 : les pendulaires
Le pendulaire, aussi appelé « aile delta motorisée », est constitué d’une voilure rigide soutenant un chariot motorisé. C’est bien souvent l’image qu’on a de l’ulm. Le pilotage se fait par le déplacement du centre de gravité et donc du pilote grâce au trapèze reliant la voile et le chariot. Contrairement au paramoteur, il possède un train d’atterrissage à trois roues. Sa vitesse de croisière se situe entre 80 et 120 km/h. Ses atterrissages et décollages courts en font un ULM tout terrain.
Classe 3 : les multiaxes
C’est celui que vous trouverez chez Aerozach. Il est en tout point comparable à un petit avion, que ce soit au niveau du confort ou au niveau de la finesse du pilotage. Il se pilote sur 3 axes, d’où son nom. De nombreuses configurations de multiaxes existent : à ailes hautes, basses ou médianes, en côte à côte ou en tandem, en train classique ou tricycle. Bref, de quoi varier les plaisirs. Pour l’essayer, n’hésitez pas à réserver vote vol d’initiation !
Classe 4 : les autogires
L’autogire est un aéronef à voilure dite « tournante ». S’il peut faire penser à un hélicoptère, son mode de fonctionnement est totalement différent. Ce n’est pas le moteur qui entraîne la pale, mais le vent relatif qui fait tourner le rotor en autorotation. De ce fait, l’autogire ne peut pas effectuer de vol stationnaire dans l’air. Par contre, il peut monter ou descendre quasiment à la verticale lui permettant un décollage et un atterrissage court. L’avantage, c’est qu’en cas de panne moteur, cela permet une descente contrôlée.
Classe 5 : les aérostats ultra-légers
Les aérostats sont constitués d’une enveloppe contenant soit de l’air chaud, soit un gaz inerte comme l’hélium. Les ballons sont comparables à une montgolfière, mais motorisée et pour deux personnes. Ils offrent l’avantage d’une navigation tranquille grâce à leur faible vitesse : 7 km/h pour un ballon à 40 km/h maximum pour un dirigeable.
Classe 6 : les hélicoptères ultra-légers
Cette catégorie est encore très peu représentée dans le monde de l’ULM et n’existe officiellement que depuis 2012. On entend souvent parler d’ « hélicoptères classe 6 », en référence à sa classe d’ulm. Il s’agit ni plus ni moins d’un hélicoptère, mais comme tous les aéronefs ultra-légers, il est limité à deux places maximum et à sa masse maximum au décollage. Reconnaissable à son rotor, il se pilote de la même manière qu’un hélico pour un budget moins élevé.
S’il existe bien différentes classes d’ulm, en 2016, la moitié des machines enregistrées auprès de l’Aviation civile étaient des multiaxes. Vous pouvez trouver plus d’informations concernant les six classes sur le site de la Fédération Française d’ulm. Et pour vous initier à la classe 3, il ne vous reste plus qu’à commencer les cours et à passer votre brevet 😉